lundi 14 avril 2025

TU SAIS PAS

Tu sais, j’ai hurlé ton nom dans le vide
Le cœur en larmes, l’esprit livide
Abattue, j’ai pris les coups
Les mots tranchants, les regards flous
Penser... ou ne plus penser
Juste pour ne plus t’imaginer
Ne plus attendre que tu reviennes
Dans mon monde où plus rien ne m’enchaîne
Ce monde noir, sans foi, sans loi
Où je ne veux plus croire en toi
Mais t’avais rien dit, rien promis
Juste toi, là, assis sur mon lit
J’savais pas quoi dire
Mais j’voulais te bannir
Te hurler dehors, crier ma peine
Mais rien ne sortait, rien de cette haine
Mes gestes figés, ma voix coupée
Et mes mains tremblaient sans s’arrêter
"Pourquoi t’es là ? Tu devais pas."
C’est tout ce que j’ai murmuré, tout bas
Tu sais, je ne lui ai pas ouvert
Je l’ai laissé seul dans cet enfer
Là où il m’avait abandonnée
Je crois que j’ai voulu oublier
 A-t-il menti ?
M’a-t-il perdue ?- trahie ?
Je sais juste que je t’ai bloqué
Mais dans ma tête, t’étais resté
Oh putain, t’étais réel
Ma douleur, mon manque éternel
Et c’est là que tu m’as laissée
À mes pensées, à mes regrets noyés
Tout était flou, sauf la solitude
Et l’abandon en habitude
Je vais replonger, encore, encore
Dans ce cerveau qui crie plus fort.


                                 LUIGIE

L'HOMME AU MENTEAU BLEU

Bâton en main, lunettes aux yeux
Sous la pluie, je marchais lentement
Un loup pensant, solitaire et silencieux
Fuyant à pied l’écho du temps
L’odeur montait, venue de la terre
Un parfum brut, profond, amer
Madame !
Et mon cœur s’est figé
Besoin d’aide?
Et ma vie s’est envolée
La nature parlait, douce et claire
Mais je croyais être sourde à la lumière
Ose-t-il me frôler ? Quelle étrange vibration…
Ma bouche tremble, crache des imprécations
Mon innocence tombée, mon cœur dissimulé
J’essaie de voir, de comprendre, de recoller
Mais déjà, c’est trop tard
Son rire m’enchaîne, comme un poignard
Je suffoque.
Son parfum si doux fait pleurer les fleurs
Je croyais être aveugle  c’est la peur
Qui, une fois encore, a pris le pouvoir
Mais dans un dernier sursaut de bravoure
J’ai regardé le paradis fuir sans détour
Le cœur en ruine, j’ai osé sourire
Et oui… c’était lui
L’homme au manteau bleu
« Il est gentil », murmura  un enfant.

                                                                           LUIGIE

lundi 7 avril 2025

DESEQUILIBRE

 
Mon cœur insensé, enfermé dans une salle,
Où même la lumière peine à devenir pâle.
Il tente, fragile, de dissimuler un sourire,
Trop las pour vivre, trop blessé pour mourir.
Il pense en vertige  le bien se mêle au mal,
Deux frères ennemis valsant dans un bal.
Et toi, silence fuyant dans ma mémoire,
Tu fais la malle, sans même un regard.
Qui es-tu ?
Ne dis rien.
Bienvenue.
Adieu.
Je m’adresse à l’écho d’un monde sans Dieu.
Pourquoi ce qui me hante… me charme ?
Pourquoi mes musiques… déposent les armes ?
Ne pars pas, même si tu me consumes,
J’ai grandi trop vite, sans comprendre la brume —
Cette brume en moi, sans nom, sans visage,
Un brouillard d’enfance, devenu mon paysage.
Comprendre qui je suis ? Trop tard pour ça.
Mais je pense à toi, et je pense en toi.
Pourquoi la mort ne meurt-elle jamais ?
Elle me suit, comme une ombre en secret.
Tandis que la vie, perfide souveraine,
Sourit, car elle sait que le temps nous entraîne.
C’est injuste, ce monde bancal et vide,
Où le cœur cherche l’air, mais trouve le vide.
Je voudrais m’échapper, respirer plus grand,
Goûter à l’infini, devenir le vent…
Mais hélas…
Le désespoir s’assoit au pied de mon lit,
Et me murmure que l’ombre aussi, c’est la vie.
Je vois mon reflet dans le néant,
Une silhouette morte, qui marche pourtant.
Pars !
Fuis, à pied, ce monde trop froid.
Et laisse-moi… seul avec ma voix.
Peu importe les heures, peu importe les lois,
Je prends congé de toi.
Et ceci, pour toujours.


                                                               LUIGIE


MANYENM

Manyenm poum viv 
  Poum tankou vwayel nan ekriti
                                                       Manyenm pou kontinye egziste
Maltretem menm jan ou abitye fem kriye
Manyenm papi manyenm fuck

Manyenm poum ka bay dlo
Manyenm poum santi prezans ou sou pom 
Manyenm poum bliye siw te blom
Manyenm gadem nan zyem epi bom
Manyenm a dwat manyenm a goch

Pase lang ou sou mwen rann mwen san defans
Peze koum glise menw desann 
Koutem jodia fok ou goutem 
Depliyem pa retirel
manyenm se pi bel verite kew ka prechem
Tankou dra ki degaye nan kèw detirem
M ka konprann kem prese pran sanw se manyen an kap gide'n

Virem sou  lòt bò a chanjem plas
Manyenm poum pèdi têt mwen
Poum bliye tout ti sousi Pouw ouvri ti pwent lavi
Fèm peye frekansite sa ou mèt aji
Pa pè banm tap ni fèm abi
Se kounya m meritel a wi papi



LUIGIE

NANM MWEN ETENN

twa gagann, pa 3... yap pranm. M gaye anndan, tankou 26 lèt alfabè k ap detenn sou danm, souri pou rann ekwasyon an dous,men adisyon an pour...