lundi 7 avril 2025

DESEQUILIBRE

 
Mon cœur insensé, enfermé dans une salle,
Où même la lumière peine à devenir pâle.
Il tente, fragile, de dissimuler un sourire,
Trop las pour vivre, trop blessé pour mourir.
Il pense en vertige  le bien se mêle au mal,
Deux frères ennemis valsant dans un bal.
Et toi, silence fuyant dans ma mémoire,
Tu fais la malle, sans même un regard.
Qui es-tu ?
Ne dis rien.
Bienvenue.
Adieu.
Je m’adresse à l’écho d’un monde sans Dieu.
Pourquoi ce qui me hante… me charme ?
Pourquoi mes musiques… déposent les armes ?
Ne pars pas, même si tu me consumes,
J’ai grandi trop vite, sans comprendre la brume —
Cette brume en moi, sans nom, sans visage,
Un brouillard d’enfance, devenu mon paysage.
Comprendre qui je suis ? Trop tard pour ça.
Mais je pense à toi, et je pense en toi.
Pourquoi la mort ne meurt-elle jamais ?
Elle me suit, comme une ombre en secret.
Tandis que la vie, perfide souveraine,
Sourit, car elle sait que le temps nous entraîne.
C’est injuste, ce monde bancal et vide,
Où le cœur cherche l’air, mais trouve le vide.
Je voudrais m’échapper, respirer plus grand,
Goûter à l’infini, devenir le vent…
Mais hélas…
Le désespoir s’assoit au pied de mon lit,
Et me murmure que l’ombre aussi, c’est la vie.
Je vois mon reflet dans le néant,
Une silhouette morte, qui marche pourtant.
Pars !
Fuis, à pied, ce monde trop froid.
Et laisse-moi… seul avec ma voix.
Peu importe les heures, peu importe les lois,
Je prends congé de toi.
Et ceci, pour toujours.


                                                               LUIGIE


1 commentaire:

NANM MWEN ETENN

twa gagann, pa 3... yap pranm. M gaye anndan, tankou 26 lèt alfabè k ap detenn sou danm, souri pou rann ekwasyon an dous,men adisyon an pour...