Au fond, je sais que je suis triste, mais je souris encore et encore
La douleur me ronge tellement que je n’arrive pas à crier ni à pleurer
Mais me cacher, c’est mieux… C’est ça, l’existence?
C’est ça, se faire avoir tous les jours
Je pleure de misère, j’implore la souffrance
Peut-être que mon bonheur, c’est ça, en fait
Peut-être que je suis faite pour y assister
Je ne comprends pas pourquoi. Qu’est-ce qui cloche chez moi pour qu’on ne puisse pas m’accepter correctement ?
Est-ce si difficile de plaquer le monde et d’envoyer chier la bande ?
Merde… pourquoi je souris encore ?
J’ai peur de moi. C’est presque un signe de maladie
et non de résistance ou de résilience
Comment pourrais-je te pardonner
si tu me laisses vide à chaque fois ?
Le vide, c’est comme un océan de rien du tout
Tu sais comment je me sens ? Pleine de vide
Comme une tarée
Si je ressens quelque chose, c’est ma maladie
J’ai horreur de la trahison
Je n’ai rien à offrir
rien d’autre que la continuité du néant
Que dire quand l’invisible fuit ?
Que dire, puisqu’il ne se remplit de rien ?
La noirceur, la chaleur, l’écho… ça fait mal
Tout me brise, tout me chasse
Oui, j’ai une vie… et c’est une vie vide...
FREDA
FREDA
Bravo! C’est un beau texte.
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