I. La violence n’a pas de catégorie
Souvent, quand on parle de violence, on essaie de la classer : “haut viol”, “bas viol”, “grave”, “moins grave”.
Mais la violence reste la violence. Aucune catégorie ne peut diminuer la douleur qu’elle inflige.
Toute agression laisse des traces sur le corps, sur l’esprit et sur le cœur.
Même une “petite” violence peut briser la confiance, détruire le sentiment de sécurité et éteindre la liberté.
Ni “haut viol”, ni “bas viol” les deux sont une atteinte à l’intégrité humaine.
II. Les conséquences invisibles
La violence n’est pas toujours visible.
Souvent, ses marques ne se voient pas sur la peau.
C’est le cœur qui se brise, l’esprit qui s’alarme, l’âme qui perd confiance en elle.
Un mot, un geste, un acte apparemment “minime” peut laisser des séquelles plus profondes qu’une blessure physique.
Minimiser ces violences, c’est invisibiliser les victimes.
Cela leur fait sentir que leur douleur est “moins grave”, “moins valable”, qu’ils sont seuls.
III. Pourquoi dire NON
Il faut dire NON.
NON à toutes les formes de violence, sans excuses ni distinctions.
Ni surface, ni profondeur, ni contexte aucune raison ne peut justifier la violence.
Dire NON, ce n’est pas seulement protéger soi-même.
C’est protéger les autres.
C’est créer une société qui refuse de briser l’intégrité de quelqu’un.
C’est valider la douleur des victimes et affirmer leur droit à se reconstruire.
IV. La société et le cycle de la violence
Une personne victime de violence, sans repère ni soutien, peut reproduire ces comportements.
Il faut briser ce cycle.
Il faut bâtir une culture où le respect, le consentement et la dignité guident chaque action.
La violence affecte tous ceux qui entourent la victime :
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Les victimes vivent avec un traumatisme profond.
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Les familles en souffrent aussi.
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La société devient plus froide, plus fragile, plus violente.
Une société qui tolère ou minimise la violence ne protège pas ses enfants.
C’est la responsabilité de chacun de dire NON et d’offrir sécurité et écoute.
V. Briser le silence et réapprendre à exister
Pour les victimes : vous n’êtes pas seuls.
Ce que vous avez subi ne diminue en rien votre valeur.
Vous avez le droit de parler, de demander de l’aide, de vous reconstruire.
Pour la société : il faut apprendre à écouter, à soutenir et à ne pas minimiser l’expérience des autres.
Comprendre que toute violence est un crime contre la dignité humaine.
Briser le silence, reconnaître la douleur et l’accepter est le premier pas pour guérir.
C’est aussi le premier pas pour ne pas reproduire ce cycle.
VI. Ce n’est jamais la faute de la victime
Il faut le dire clairement : la violence n’est jamais la faute de celui ou celle qui la subit.
Peu importe l’âge, le genre, le corps ou le comportement de la victime, elle n’a jamais mérité ce qui lui est arrivé.
Ce n’est pas la force physique de l’agresseur qui excuse l’acte.
Ce n’est pas un cerveau “mal placé”, ni des pulsions incontrôlables qui légitiment le viol, les coups ou tout type d’abus.
La faute est toujours du côté de celui qui choisit de faire mal, de dominer, de briser.
Dire cela, c’est libérer les victimes de la honte, de la culpabilité et du silence.
C’est rappeler que l’agression est un crime, un choix, une responsabilité, jamais une fatalité infligée à quelqu’un.
CONCLUSION
NON.
Non à toute forme de violence, sans excuse ni justification.
Non à la culpabilisation des victimes.
Non à la minimisation, aux excuses et à la tolérance.
Pour les victimes : vous n’êtes jamais responsables. Vous avez le droit de vivre, de vous reconstruire, de vous aimer.
Pour la société : il faut bâtir une culture de respect, de sécurité et d’écoute.
Parce que la violence n’est jamais inévitable, et la victime n’est jamais fautive.
On ne vit pas pour subir, on vit pour exister.LUIGIE
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