Se sa yo rele... adiksyon an?
SOS DES MOTS
mercredi 18 juin 2025
NANM MWEN ETENN
Trop de Sens, Trop de Moi
Tu connais ce que c’est, l’habitude ?Je confonds toujours ce mot avec habiter.Les mots commençaient à diminuer. Je les sentais glisser hors de moi, un à un, comme si mon âme vidait son dictionnaire.Rien n’avait plus de sens.Pourquoi le monde semble-t-il aussi injuste ?Et surtout… pourquoi la mort ne meurt-elle pas ?Vivre, c’est peut-être donner du sens.Mais moi, j’en avais tellement que je ne savais même plus d’où il venait.Trop de sens.Trop de douleurs masquées sous des justifications.À la fin, ce sens-là ne voulait plus rien dire.Un jour, dans mon sommeil, ma conscience m’a dit :« Si tu entends une louve hurler, c’est qu’elle appelle sa meute. »Mais moi… je criais.Seule. Encore et encore.Est-ce que mon cri n’avait plus aucun lien avec une meute ?Je sais, je ne suis pas une louve.Mais qui est mon sauveur quand je crie ?Est-ce que ce cri existe juste pour prouver que j’existe ?Le silence faisait trop de bruit.Et la parole… la parole, elle était trop silencieuse.Alors j’imaginais.Pour survivre. Pour tenir debout.Comme si je devais naître une seconde fois,Mais en sachant déjà ce que ça fait… de perdre.On a tous un jour où l’on ne croit plus.Où notre âme se tait.Où notre âme… se tue.Arrête!Pourquoi ? Quand ? Parce que…Dans ma tête pleine, dans mon cœur videLe monde a tracé son parcours sur mes larmes.Disons… sur mon teint.Tellement de morceaux de nous en moi,Que j’arrive à peine à partager ma douleur.Pourquoi je parle de douleur ?Ce n’est pas ta faute.De toute façon, ça casse ici.Ce n’est pas de notre faute..
.LUIGIE.
dimanche 8 juin 2025
M REVEW!
M revew!m sezi lèm wè janl gwo li pwès 😳jan bouch ou gwo a gen travay li ka fè🤭on bann rara wp jwe sou de tetem🤤fasonw kenbe sentim kòmsi ou vle aretem menotem mye tretem😌menw tankou on gout dlo ki san fren kap desann🥱Kòm fè tankou ti boul madjòk Ah non m pa anvi defann🫠li mouye men se pa ak dlo ni jiou mèt kondanem se sanw pa avoka ni jijm renmn janm ka santi tout ti pati nan kòw nan fènwa 🙊on lèl dous on lèl cho piman pikeou se sèl lalwa ki dous konsa😊a wi ou konn fè la lwa kòm reklamew chè wa🤴M revew…m revew kap fem danse lwaM revew kap fè la fiyèt lalo sou mwenou pa lou ou pa lejèou pa nan jere prensès ou tretem tankou rejè.map plenn wap tapem map jemi wap frapem😵💫sou de pwent pye ou metem fèm peye tout frekansiteekspresyon vizaj ou kap admire èv ou kap pentirepenso kap pase soti pase antrepasel dousamn fon ti tape pa pran twòp fon ti tranpem revew!
LUIGIE
samedi 7 juin 2025
Quand la politique nourrit la violence : la guerre civile est-elle inévitable ?
Il fut un temps où la politique était l'art de résoudre pacifiquement les conflits. Un espace où les désaccords pouvaient s’exprimer, se confronter, puis aboutir à des compromis. Aujourd’hui, cette vision semble s’éloigner. Partout, la défiance monte, les colères grondent, la parole publique se durcit, et la violence verbale, institutionnelle, sociale, parfois physique gagne du terrain. À tel point qu’une question aussi extrême que taboue resurgit dans certaines conversations, jusque-là réservée aux dystopies ou aux livres d’histoire : la guerre civile.
Ce n’est pas un mot à utiliser à la légère. Il évoque l’effondrement du lien social, la rupture de la communauté nationale, la disparition des règles du jeu démocratique. Pourtant, il revient. Dans des débats, dans des tribunes, sur les réseaux sociaux. Il ne s’agit pas ici de dire qu’une guerre civile est imminente, ni même probable à court terme. Mais si elle devient pensable, c’est déjà le signe d’un malaise profond.
La violence politique : une spirale alimentée par le pouvoir
La montée actuelle de la violence ne vient pas de nulle part. Elle n’est pas le fruit d’un soudain accès d’irrationalité collective, mais le produit d’un système qui, au fil des années, a organisé sa propre déconnexion. Les politiques publiques, souvent imposées sans concertation ni légitimité populaire forte, sont perçues comme injustes ou indifférentes aux souffrances réelles. Le langage du pouvoir, parfois méprisant ou technocratique, contribue à renforcer le sentiment d’abandon. Et les réponses sécuritaires aux revendications sociales ne font qu’aggraver la fracture.
Manifestations réprimées avec une brutalité excessive, lois liberticides votées à la hâte, mépris affiché pour les syndicats ou les corps intermédiaires, mise en scène d’un pouvoir « vertical » face à des citoyens « irrationnels » ou « extrémistes » : tout cela construit une société du conflit, où les canaux de la parole démocratique sont bouchés. Lorsque les citoyens ont le sentiment qu’ils ne sont plus entendus, que les urnes ne changent rien, que les médias les caricaturent ou les ignorent, alors il ne reste que la rue et parfois, la colère.
Une société sous tension
La polarisation ne touche pas seulement les sphères politiques : elle traverse la société tout entière. Les fractures sont multiples : sociales, économiques, territoriales, générationnelles. Les classes populaires s’éloignent des élites. Les banlieues se sentent oubliées. Le monde rural s’estime méprisé. Les jeunes n’ont plus confiance dans les institutions. Les enseignants, les soignants, les fonctionnaires parlent d’épuisement, de perte de sens. Et pendant ce temps, certains responsables politiques soufflent sur les braises, attisant les divisions plutôt que de chercher des ponts.
Les réseaux sociaux amplifient cette tension. Ils donnent une caisse de résonance aux colères les plus vives, fragmentent l’opinion, isolent les citoyens dans des bulles idéologiques. Ils deviennent parfois des tribunaux, parfois des arènes. La parole s’y radicalise, le débat s’y efface. Dans ce contexte, la haine devient virale, la nuance devient suspecte, et la violence même symbolique se banalise.
Une démocratie en danger silencieux
Le danger n’est pas tant une explosion soudaine, mais une lente érosion. Ce n’est pas le choc, c’est la lassitude. Une démocratie ne meurt pas forcément dans le bruit des fusils : elle peut s’éteindre doucement, dans l’indifférence, lorsque plus personne n’y croit. Lorsque les citoyens cessent de voter, de débattre, de s’engager. Lorsque le pouvoir devient un simple appareil de gestion autoritaire. Lorsque la société se replie sur des communautés hostiles les unes aux autres.
Le risque de guerre civile n’est pas immédiat, mais il est structurel. Il repose sur une accumulation de violences symboliques, de décisions injustes, de paroles blessantes, de silences lourds. Il repose sur l’inaction, sur la répétition des mêmes erreurs, sur le refus d’écouter. Il repose aussi sur la perte d’un imaginaire commun. Car une nation tient, non par la force, mais par un récit partagé. Quand ce récit s’effondre, quand plus rien ne fait lien, c’est la désintégration qui menace.
Quels chemins pour éviter le pire ?
Il existe pourtant une alternative. Elle commence par un sursaut politique. Par la reconnaissance que le pouvoir ne peut se gouverner seul, qu’il doit se ré-ancrer dans le réel, redonner sens à la représentation démocratique. Il faut réhabiliter le débat, même conflictuel, mais respectueux. Revaloriser les corps intermédiaires, les syndicats, les associations. Investir dans l’éducation civique, dans la justice sociale, dans la participation citoyenne.
Cela suppose aussi un changement de ton. La parole publique doit cesser d’humilier, de réduire, de cliver. Elle doit redevenir exemplaire, claire, inclusive. Elle doit s’adresser à tous, et non à une majorité contre des minorités. Elle doit désarmer le langage, pour ne pas armer les esprits.
Enfin, cela suppose une responsabilité collective. Chaque citoyen, chaque journaliste, chaque enseignant, chaque acteur public a un rôle à jouer. La violence ne naît pas seulement des actes, mais des mots, des regards, des silences. Refuser la violence, c’est refuser la déshumanisation de l’autre. C’est choisir la complexité plutôt que le simplisme, la solidarité plutôt que le ressentiment.
Conclusion : une alerte, pas une prédiction
Cet article ne cherche pas à prédire une guerre civile, ni à en faire un fantasme apocalyptique. Il vise à alerter. Une société démocratique peut s’effondrer, non pas parce qu’elle le souhaite, mais parce qu’elle l’a laissé faire. Les signaux faibles sont déjà là. À nous de les prendre au sérieux.
La démocratie est fragile. Elle ne tient que par la volonté collective de la faire vivre. Elle exige du courage, du dialogue, de la mémoire, de la justice. Si la politique continue de nourrir la violence, si le pouvoir continue d’ignorer les appels à la réforme, alors oui, les pires scénarios ne seront plus de la fiction.
Mais nous en sommes encore les maîtres. À condition d’ouvrir les yeux et de choisir le chemin du dialogue, de la justice, et de la paix.
LUIGIE
lundi 14 avril 2025
TU SAIS PAS
Le cœur en larmes, l’esprit livide
Abattue, j’ai pris les coups
Les mots tranchants, les regards flous
Penser... ou ne plus penser
Juste pour ne plus t’imaginer
Ne plus attendre que tu reviennes
Dans mon monde où plus rien ne m’enchaîne
Ce monde noir, sans foi, sans loi
Où je ne veux plus croire en toi
Mais t’avais rien dit, rien promis
Juste toi, là, assis sur mon lit
J’savais pas quoi dire
Mais j’voulais te bannir
Te hurler dehors, crier ma peine
Mais rien ne sortait, rien de cette haine
Mes gestes figés, ma voix coupée
Et mes mains tremblaient sans s’arrêter
"Pourquoi t’es là ? Tu devais pas."
C’est tout ce que j’ai murmuré, tout bas
Tu sais, je ne lui ai pas ouvert
Je l’ai laissé seul dans cet enfer
Là où il m’avait abandonnée
Je crois que j’ai voulu oublier
A-t-il menti ?
M’a-t-il perdue ?- trahie ?
Je sais juste que je t’ai bloqué
Mais dans ma tête, t’étais resté
Oh putain, t’étais réel
Ma douleur, mon manque éternel
Et c’est là que tu m’as laissée
À mes pensées, à mes regrets noyés
Tout était flou, sauf la solitude
Et l’abandon en habitude
Je vais replonger, encore, encore
Dans ce cerveau qui crie plus fort.
L'HOMME AU MENTEAU BLEU
Bâton en main, lunettes aux yeux
Sous la pluie, je marchais lentement
Un loup pensant, solitaire et silencieux
Fuyant à pied l’écho du temps
L’odeur montait, venue de la terre
Un parfum brut, profond, amer
Madame !
Et mon cœur s’est figé
Besoin d’aide?
Et ma vie s’est envolée
La nature parlait, douce et claire
Mais je croyais être sourde à la lumière
Ose-t-il me frôler ? Quelle étrange vibration…
Ma bouche tremble, crache des imprécations
Mon innocence tombée, mon cœur dissimulé
J’essaie de voir, de comprendre, de recoller
Mais déjà, c’est trop tard
Son rire m’enchaîne, comme un poignard
Je suffoque.
Son parfum si doux fait pleurer les fleurs
Je croyais être aveugle c’est la peur
Qui, une fois encore, a pris le pouvoir
Mais dans un dernier sursaut de bravoure
J’ai regardé le paradis fuir sans détour
Le cœur en ruine, j’ai osé sourire
Et oui… c’était lui
L’homme au manteau bleu
« Il est gentil », murmura un enfant.
LUIGIE
lundi 7 avril 2025
DESEQUILIBRE
Mon cœur insensé, enfermé dans une salle,
Où même la lumière peine à devenir pâle.
Il tente, fragile, de dissimuler un sourire,
Trop las pour vivre, trop blessé pour mourir.
Il pense en vertige le bien se mêle au mal,
Deux frères ennemis valsant dans un bal.
Et toi, silence fuyant dans ma mémoire,
Tu fais la malle, sans même un regard.
Qui es-tu ?
Ne dis rien.
Bienvenue.
Adieu.
Je m’adresse à l’écho d’un monde sans Dieu.
Pourquoi ce qui me hante… me charme ?
Pourquoi mes musiques… déposent les armes ?
Ne pars pas, même si tu me consumes,
J’ai grandi trop vite, sans comprendre la brume —
Cette brume en moi, sans nom, sans visage,
Un brouillard d’enfance, devenu mon paysage.
Comprendre qui je suis ? Trop tard pour ça.
Mais je pense à toi, et je pense en toi.
Pourquoi la mort ne meurt-elle jamais ?
Elle me suit, comme une ombre en secret.
Tandis que la vie, perfide souveraine,
Sourit, car elle sait que le temps nous entraîne.
C’est injuste, ce monde bancal et vide,
Où le cœur cherche l’air, mais trouve le vide.
Je voudrais m’échapper, respirer plus grand,
Goûter à l’infini, devenir le vent…
Mais hélas…
Le désespoir s’assoit au pied de mon lit,
Et me murmure que l’ombre aussi, c’est la vie.
Je vois mon reflet dans le néant,
Une silhouette morte, qui marche pourtant.
Pars !
Fuis, à pied, ce monde trop froid.
Et laisse-moi… seul avec ma voix.
Peu importe les heures, peu importe les lois,
Je prends congé de toi.
Et ceci, pour toujours.
LUIGIE
NANM MWEN ETENN
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